Caprice a été écrit pour Matthew van Emmerik, afin de mettre en valeur sa virtuosité dans un morceau de musique de concert captivant. L’œuvre se présente sous la forme d’un thème et de variations, dont le matériau principal est le thème du dernier des Ventiquattro Capricci per violino solo de Paganini, un recueil de 24 caprices pour violon seul. Ce thème a inspiré des œuvres similaires à de nombreux compositeurs depuis sa première publication, notamment Liszt, Brahms, Rachmaninov, Benny Goodman et Andrew Lloyd Webber.
Dans cette œuvre, le célèbre thème fait l’objet d’une approche plus contemporaine. La première variation, Capricious, s’appuie sur des rythmes moteurs et des dialogues en dents de scie entre le soliste et l’orchestre. Elle est couchée dans une échelle organique rappelant le mode phrygien. La deuxième variation, Sad, est un contraste direct, agissant comme une ballade traditionnelle et permettant au soliste d’explorer le côté expressif de son instrument. La troisième variation, Energetic, est un micro ensemble de variations en soi, conçu pour mettre en valeur la technique innovante et l’endurance du soliste. Chaque section est plus difficile que la précédente, jusqu’à ce que l’œuvre se termine par une danse tourbillonnante à une vitesse vertigineuse.
Comme toutes les œuvres récentes de Batterham, le langage musical de Caprice fait appel à des éléments classiques, jazz, funk et ska pour créer un son unique où tout peut arriver, et arrivera probablement. Cet arrangement a été rendu possible grâce à l’instigation et à la générosité de Matt.