Rhapsody in Black (Fanfare)
CHF164.30
Compositeur |
Andi Cook |
---|---|
Difficulté |
5 = difficile |
Type musique |
Opening Pieces / Indicatifs ,Original compositions |
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Rhapsody in Black
L’inspiration première de cette œuvre vient de la première rencontre du compositeur avec le genre du métal symphonique – le morceau d’ouverture de l’album « Once » de Nightwish en 2004, intitulé Dark chest of Wonders. La combinaison d’un orchestre complet, de chants féminins de type opératique et de la puissance brute d’un groupe de métal scandinave était un mélange puissant qui m’a immédiatement séduit.
Ce même son sombre et puissant est celui qu’une fanfare peut générer, et j’ai essayé de le capturer dans cette composition. Le Heavy Rock/Metal en tant que genre a sans doute cinquante ans maintenant, mais le métal symphonique est un concept plus récent, et je pense que c’est peut-être celui qui peut combler le fossé entre deux styles musicaux qui me sont très chers.
Le compositeur Gilbert Vinter a exploré en musique les connotations que les différentes couleurs avaient pour lui, et son mouvement Purple de « Spectrum » m’a donné une idée pour la structure de « Rhapsody in Black ». Andi Cook a exploré les différentes connotations d’une couleur dans sa propre vie, le noir étant un choix facile en raison de la dichotomie personnelle entre la veste en cuir noire qu’il portait au club de rock le vendredi soir et la veste de costume et la cravate noires qu’il portait à la salle de concert le lendemain.
Pour éviter les répétitions, le mot « noir » n’apparaît pas dans les titres des cinq mouvements, qui correspondent chacun à un épisode différent. « …as Thunder » est une dispute furieuse entre deux personnes – le haut et le bas de l’orchestre – sur fond d’orage, avec des éclairs à l’extérieur et des échanges d’injures, de sarcasmes, de larmes et même de violence à l’intérieur. Ensuite, « …Satin and Pearls » est un vieux film en noir et blanc au caractère nostalgique, comme si nous regardions avec tendresse une icône de l’écran longtemps après la fin de sa carrière ou même de sa vie. « …as the Raven’s Wing » est délibérément gothique et funèbre, faisant allusion au poème d’Edgar Allen Poe du même nom, avec des sous-entendus de mort et de vie après la mort. Le passage en fa/c mineur (hauteur de la bande) représente la descente – vivante – dans la tombe dont Poe a eu une peur paranoïaque toute sa vie. La famille et les amis se tiennent autour, en deuil, inconscients de notre descente dans la terre, malgré nos tentatives frénétiques de nous faire entendre. « …and Chrome » est une référence sans complexe à la moto, avec toutes ses connotations de naissance à la vie sauvage, de plein air, de vitesse et de liberté. Dans un contraste délibéré avec ce qui précède, il reprend plusieurs des mêmes motifs, mais cette fois dans la tonalité majeure. Enfin, nous reprenons le deuxième mouvement avec « …as the Night Sky » qui représente simplement le sentiment de rentrer chez soi sous les étoiles de l’été, avec quelqu’un d’important – qui est cette personne, c’est à l’auditeur de le découvrir, mais une promenade sous les étoiles est toujours un peu spéciale.
Un vieux dicton dit que très peu de choses sont noires ou blanches. J’espère que cette œuvre prouvera que même le noir seul n’est pas aussi simple qu’on le dit souvent…..
« Rhapsody in Black » est dédiée à l’ami et au mentor du compositeur, John Roberts, qui partage son amour des cuivres et du rock.