Calme du soir
CHF95.00
Difficulté |
2 _ facile _einfach _ Easy |
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Formation |
Brass Band |
Type musique |
Meditation / Hymne Choral |
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Magnifique choral écrit pour la messe d’ensevelissement de la célèbre professeur de danse Sierroise Cilette Faust
Cilette Faust est l’aînée d’une famille de trois enfants. Son père, Robert Faust, a créé la Société de gymnastique féminine de Sierre. Elle a deux sœurs, Gertrude et Christiane. Sa mère est originaire de Gruyères dans le canton de Fribourg et exerce le métier de secrétaire. Ses parents l’encouragent à suivre sa voie, faisant preuve d’un grand esprit d’ouverture. Son père fait construire le studio de danse de Cilette dans la villa familiale.
En 1944, Cilette Faust commence des études de piano au Conservatoire de Lausanne. Elle découvre la danse par hasard, et c’est pour elle, une véritable révélation. Elle s’inscrit à des cours de danse classique au Théâtre de Lausanne, avec Jacqueline Farelly, tout en poursuivant son certificat de piano. Après ses études, bien décidée à se consacrer à la danse professionnelle, elle part deux ans à Paris où elle fréquente l’Opéra de Paris. Elle suit des stages de danse à la salle Pleyel sous la direction de la danseuse Yvonne Alexander Goubé du London ballet. À l’Opéra, elle se forge de solides amitiés avec des danseurs étoiles comme Lucien Legrand, Madeleine Lafon3, et le Suisse Gilbert Mayer. Elle se forme également à la pédagogie et à l’anatomie.
De retour en Valais, Cilette Faust décide de renoncer à une carrière professionnelle pour se consacrer à l’enseignement de la danse. En 1948, elle participe à la création du spectacle pour les Fêtes du Rhône à Sierre et collabore à cette occasion avec le musicien et compositeur Jean Daetwyler, qui devient un ami fidèle. Pionnière dans son canton d’origine, elle ouvre la première école de danse valaisanne en 1950. Les réticences sont grandes à une époque où la danse n’est pas encore considérée comme une véritable forme d’expression artistique. Les religieuses de l’École normale de Sion interdisent ainsi à leurs élèves de fréquenter ses cours. Des fillettes, vêtues de leur costume traditionnel du Val d’Anniviers, descendent tout spécialement en plaine pour suivre ses cours de danse.À l’âge de 25 ans, elle a la chance de faire partie de la première délégation française, invitée au Bolchoï en Union soviétique. Elle s’inspire par la suite des méthodes russes d’enseignement de la danse classique, comme les exercices à la barre en diagonale.
Cilette Faust ouvre une seconde école de danse à Sion en 1955, suivie par celle de Crans-Montana en 1960. Elle a toujours entretenu des relations très étroites avec ses élèves. Elle a effectué plusieurs voyages à l’étranger avec eux (en Pologne, à Moscou au Bolchoï, à l’Opéra de Paris, à l’École Alvin Ailey, à la Scala de Milan)
Vers la fin des années 1980, elle décide de s’ouvrir à la danse jazz et se forme avec des grands noms de la discipline au Broadway Dance Center et au Steps on Broadway à New York. Elle admire beaucoup le travail du chorégraphe Maurice Béjart à Lausanne. Elle crée des spectacles plus personnels et innovants, s’éloignant de la tradition du ballet classique. Elle aime les spectacles de plein air et trouve dans la nature et les paysages de son Valais natal une source d’inspiration.
En 2006, elle est invitée, avec les élèves de son école, à la célèbre Alvin Ailey American Dance Theater à New York, par Denise Jefferson, pour une semaine de stage.
Elle décide de prendre sa retraite en 2013 et confie son Académie de danse à Sandrina Silva Marques et Valentina Lupica.