Bien que Max Bruch n’ait pas, à proprement parler, laissé de concerto pour violoncelle, les violoncellistes sont néanmoins extrêmement reconnaissants pour les quatre pièces concertantes en un seul mouvement issues de sa plume. Bien sûr, « Kol Nidrei » est la composition pour violoncelle la plus populaire de Bruch, mais les autres œuvres sont également jouées avec plaisir et fréquemment enregistrées. L’une d’entre elles est l’actuel « Adagio sur des mélodies celtiques » (op. 56) que Bruch a composé en 1890. Comme beaucoup de ses œuvres orchestrales, cette pièce utilise une mélodie folklorique dans chacune de ses deux sections. La première mélodie est écossaise (pas du tout celtique !), la seconde est irlandaise.
L’arrangeur belge Yorick de Bruycker a transcrit cet « Adagio sur des mélodies celtiques » pour violoncelle avec l’accompagnement d’un orchestre symphonique.